Décisions de la Cour d'appel fédérale

Informations sur la décision

Contenu de la décision

 

Date : 20071120

Dossier : A-67-07

Référence : 2007 CAF 371

 

CORAM :      LE JUGE NOËL

                        LE JUGE NADON

                        LE JUGE PELLETIER

 

ENTRE :

HUGO CARON

demandeur

et

LE PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA

défendeur

 

 

 

Audience tenue à Montréal (Québec), le 20 novembre 2007.

Jugement rendu à l’audience à Montréal (Québec), le 20 novembre 2007.

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR :                                                              LE JUGE NOËL

 


 

Date : 20071120

Dossier : A-67-07

Référence : 2007 CAF 371

 

CORAM :      LE JUGE NOËL

                        LE JUGE NADON

                        LE JUGE PELLETIER

 

ENTRE :

HUGO CARON

demandeur

et

LE PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA

défendeur

 

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR

(Prononcés à l’audience à Montréal (Québec), le 20 novembre 2007)

LE JUGE NOËL

[1]               Il s’agit d’une demande de contrôle judiciaire dirigée contre la décision du juge arbitre Forget rendue le 14 décembre 2006 confirmant la décision préalable d’un Conseil arbitral laquelle soutirait au demandeur le bénéfice de prestations d’assurance-emploi au motif qu’il exploitait une entreprise.

 

[2]               Le juge arbitre a aussi refusé d’intervenir à l’égard de la conclusion du Conseil arbitral selon laquelle le demandeur avait sciemment fait neuf (9) déductions fausses ou trompeuses.

 

[3]               Le demandeur reproche principalement au Conseil arbitral de ne pas avoir considéré les critères énoncés au paragraphe 30(3) du Règlement sur l’assurance-emploi D.O.R.S./96-332, et au juge arbitre de ne pas être intervenu pour remédier à cette omission.

 

[4]               À notre point de vue, le conseil arbitral n’avait pas à considérer les critères énoncés au paragraphe 30(3) selon les faits ici en cause. Le Conseil arbitral a retenu de la preuve que le demandeur exploitait une entreprise à son compte au même titre que son associé, M. Adler, qui y dévouait tout son temps. Dans ces circonstances, la preuve ne donnait pas ouverture à l’exception prévue au paragraphe 30(3). D’ailleurs, selon notre compréhension du dossier, cette exception ne fut pas plaidée devant le Conseil arbitral.

 

[5]               Quant aux pénalités, la preuve donnait ouverture à la conclusion du Conseil arbitral et le juge arbitre a eu raison de les maintenir. Malgré le fait que les motifs du Conseil n’expliquent pas pourquoi les déclarations fausses avaient été effectuées sciemment, la preuve démontrait sans équivoque que le demandeur savait qu’il n’avait pas droit aux prestations lorsqu’il a effectué ses déclarations.

 

[6]               La demande de contrôle judiciaire sera rejetée avec dépens.

« Marc Noël »

j.c.a.


COUR D’APPEL FÉDÉRALE

 

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER

 

 

 

DOSSIER :                                                                            A-67-07

 

 

INTITULÉ :                                                                           HUGO CARON

                                                                                                c.

                                                                                                PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA

 

 

LIEU DE L’AUDIENCE :                                                     Montréal

 

 

DATE DE L’AUDIENCE :                                                   Le 20 novembre 2007

 

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR :                       LE JUGE NOËL

                                                                                                LEJUGE NADON

                                                                                                LE JUGE PELLETIER

 

PRONONCÉS À L’AUDIENCE :                                        LE JUGE NOËL

 

 

 

COMPARUTIONS :

 

Hans Marotte

POUR LE DEMANDEUR

 

Me Nicholas Banks

Me Pauline Leroux

POUR LE DÉFENDEUR

 

 

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER :

 

Me Hans Marotte

Montréal (Québec

 

POUR LE DEMANDEUR

 

John H. Sims, c.r.

Sous-procureur général du Canada

Montréal (Québec)

POUR LE DÉFENDEUR

 

 

 

 Vous allez être redirigé vers la version la plus récente de la loi, qui peut ne pas être la version considérée au moment où le jugement a été rendu.