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Date : 20071204

Dossier : A-50-07

Référence : 2007 CAF 386

 

CORAM :      LE JUGE DÉCARY

                        LE JUGE LINDEN

                        LE JUGE NADON

 

ENTRE :

JIM PANKIW et L’ORATEUR DE LA CHAMBRE DES COMMUNES

appelants

et

LA COMMISSION CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE

intimée

et

 

KEITH DREAVER, NORMA FAIRBAIRN, SUSAN GINGELL, PAMELA IRVINE,

JOHN MELENCHUK, RICHARD ROSS, AILSA WATKINSON,

HARLAN WEIDENHAMMER et CARMAN WILLET

 

intimés

 

 

 

Audience tenue à Ottawa (Ontario), le 4 décembre 2007.

Jugement rendu à l’audience à Ottawa (Ontario), le 4 décembre 2007.

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR :                                               LE JUGE NADON

 


Date : 20071204

Dossier : A-50-07

Référence : 2007 CAF 386

 

CORAM :      LE JUGE DÉCARY

                        LE JUGE LINDEN

                        LE JUGE NADON

 

ENTRE :

JIM PANKIW et L’ORATEUR DE LA CHAMBRE DES COMMUNES

appelants

et

LA COMMISSION CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE

intimée

et

 

KEITH DREAVER, NORMA FAIRBAIRN, SUSAN GINGELL, PAMELA IRVINE,

JOHN MELENCHUK, RICHARD ROSS, AILSA WATKINSON,

HARLAN WEIDENHAMMER et CARMAN WILLET

 

intimés

 

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR

(Prononcés à l’audience à Ottawa (Ontario), le 4 décembre 2007)

LE JUGE NADON

[1]               Nous sommes tous d’accord que le juge Lemieux n’a commis aucune erreur en rejetant la demande de contrôle judiciaire présentée par l’appelant à l’encontre d’une décision du Tribunal canadien des droits de la personne (le Tribunal) en date du 21 juillet 2005.

 

[2]               Nous estimons, essentiellement pour les mêmes motifs que ceux du juge Lemieux, que le Tribunal peut entendre et trancher les neuf plaintes portées contre M. Pankiw que lui a renvoyées la Commission canadienne des droits de la personne. Nous signalons, à l’appui des motifs du juge Lemieux, que, dans son ouvrage intitulé Parliamentary Privilege in Canada, 2e éd. (Chambre des communes et Presses des Universités McGill et Queen’s, 1997), Joseph Maingot, c.r., soutient à la page 9 que les députés de la Chambre des communes ne peuvent invoquer le privilège parlementaire à l’égard du contenu des « bulletins parlementaires » qu’ils envoient à leurs électeurs.  M. Maingot prétend également que les « bulletins parlementaires » ne sont pas visés par la Loi sur le Parlement du Canada, L.R.C. 1985, ch. P-1.

 

[3]               Dans notre conclusion, nous ne nous prononçons pas, bien entendu, sur la question de savoir si le contenu du « bulletin » envoyé par M. Pankiw à ses électeurs constitue une pratique discriminatoire au sens des dispositions applicables de la Loi canadienne sur les droits de la personne, L.R.C. 1985, ch. H-6.

 

[4]               L’appel sera donc rejeté avec dépens.

 

 

« Marc Nadon »

Juge

 

Traduction certifiée conforme

David Aubry, LL.B.

 


COUR D’APPEL FÉDÉRALE

 

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER

 

 

DOSSIER :                                                             A-50-07

 

INTITULÉ :                                                           JIM PANKIW ET AUTRES

                                                                                 c.

                                                                                 LA COMMISSION CANADIENNE DES

                                                                                 DROITS DE LA PERSONNE ET AUTRES

 

 

LIEU DE L’AUDIENCE :                                  Ottawa (Ontario)

 

 

DATE DE L’AUDIENCE :                                 LE 4 DÉCEMBRE 2007

 

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR :    LES JUGES DÉCARY, LINDEN ET NADON

 

PRONONCÉS À L’AUDIENCE PAR :           LE JUGE NADON

 

COMPARUTIONS :

 

Steven R. Chaplin

Mélanie Mortensen

POUR LES APPELANTS

 

 

Philippe Dufresne

Kevin Shaar

 

POUR L’INTIMÉE LA COMMISSION CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE

 

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER :

 

Bureau du Légiste et conseiller parlementaire

Chambre des communes

Ottawa (Ontario)

 

POUR LES APPELANTS

 

 

Philippe Dufresne

Directeur par intérim et avocat-conseil

Commission canadienne des droits de la personne

Ottawa (Ontario)

POUR L’INTIMÉE LA COMMISSION CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE

 

 

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